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The First Law, de Joe Abercrombie

lundi 3 septembre 2007

Traduction française : La Première Loi.

1. The Blade Itself (2006) / L'éloquence de l'épée
2. Before They Are Hanged (2007)
3. The Last Argument of Kings (mars 2008)

Mon avis sur The Blade Itself :

Logen Ninefingers, un barbare nordique, est laissé pour mort dans une bataille contre son ancien leader, qui l'a trahit et s'est auto-proclamé Roi du Nord. Sa rencontre avec Bayaz, magicien légendaire et énigmatique, va l'emmener jusqu'au coeur de l'Union, ses anciens ennemis. Car l'Union est menacée tant par ses ennemis extérieurs que par ses démons intérieurs, et un homme va rapidement s'en rendre compte : l'inquisiteur Glokta. Autrefois le meilleur homme d'épée de l'Union, son corps meurtri par un séjour comme prisonnier de guerre à fait de lui un infirme qui semble prendre un malin plaisir à arrâcher les secrets de ses victimes. Pendant ce temps, Jezal, un jeune noble flambeur et prétentieux, se prépare pour le grand tournoi qui récompensera le meilleur bretteur de l'Union, et promet la gloire à son vainqueur...


Après la lecture du premier volume de cette trilogie, on constate facilement que Abercrombie n'a aucune intention de révolutionner le genre. Les influences d'auteurs du passé ou du présent (Tolkien, Martin) sont évidentes et pourraient laisser augurer d'une énième pâle copie sans intérêt. Une impression qui est rapidement attenuée. Après quelques chapitres, j'avais tout de suite la sensation d'un jeune auteur honnête, dont le slogan pourrait être : "Oui, je fais la même chose que tous les autres, mais je le fais bien."

Car si The Blade Itself ne présente que peu d'idées sortant des sentiers battus, son auteur est intelligent et talentueux, et son inexpérience ne l'empêche pas de bien maîtriser son scénario. De la même manière que Scott Lynch, Joe Abercrombie s'appuie beaucoup sur des dialogues travaillés pour capturer l'attention du lecteur, et possède une science du rythme et du chapitrage qui lui permet de ne pas la perdre.

The Blade Itself est une lecture facile, sans prétention, qui n'a pas d'autres objectif que le divertissement, ni de multiples niveaux d'interprétation. Mais c'est un objectif qui est parfaitement accompli, et si le livre n'a ni la complexité de A Song of Ice and Fire (Le Trône de Fer) ni la profondeur philosophique de The Prince of Nothing, c'est une oeuvre qui surclasse sans problème beaucoup de soit-disant chez d'oeuvres du genre, avec une pointe d'humour et d'auto-dérision qui fait beaucoup de bien. J'attends la suite.

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